Psychanalyse sur mon acharnement de l'époque

Tes hypothèses sont évidemment intéressantes.

Premièrement, je peux dire que je ne suis pas (ou je n'étais pas) quelqu'un qui sait cacher son sentiment intérieur. C'est également l'attitude de ma mère. Elle exprime son sentiment de manière très explicite. D'autre part, nous, ma mère et moi (et Toshiko aussi), sommes très timides, et ne savons pas s'explimer devant quelqu'un d'étranger. Tu devrais le remarquer chez moi. Mais c'est une autre chose. Vis à vis de quelqu'un de confiance, on est très explicite, presque naive.

Pour mes cauchemars, je pense, je crois, j'espère n'avoir été ni égoïste, ni injuste. Par rapport à mes parents, je vois que d'intervenir dans les affaires de l'enfant parce qu'ils croient que ce n'est pas un bon chemin pour son enfant, c'est absurde pour une personne maturée. Est-ce que l'on pourrait dire la même chose pour notre expérience ?

D'une part on pourrait dire que c'était ton affaire personnelle. D'autre part on pourrait dire que c'était NOTRE affaire à deux, étant donné l'intimité des contenus des contactes. Qui admettrait ce type de conversation entre son copain et son ex-copine ? Qui admettrait que son copain lance ce type de "compliments" ou de "flatterie" à une autre femme ? Est-ce acceptable s'il dit devant sa copine actuelle que ce qu'il raconte vis à vis de son ex n'est pas son vrai sentiment, et que c'est juste rhétorique ?

Imaginons que cela arrive aujourd'hui.

... je dois dire que je ne le supporterais pas. Si tu dis la même chose à une femme quelconque, je serais tout de suite partie.

Je me souviens que tu m'as dit que, toi, tu t'en fous de ce que ta copine raconte avec son ex (et d'autres personnes). Est-ce toujours vrai ?

Si tu trouve un contact entre ta copine et son ex, de manière comme j'ai expérimenté, comment réagiras-tu ?

Je te le demande parce que je ne vois pas comment j'aurais pu mieux faire pour que nous puissions aller ensemble plus tranquillement. J'aurais peut-être pu partir tout de suite dès que j'ai trouvé que tu as un côté qui me plaisait pas. Oui, ce que j'aurais du faire, c'est soit partir tout de suite, soit te laisser faire sans t'exiger rien si je voulais rester avec toi tout de même... Ou, peut-être que j'aurais pu te donner mes opinions pareilles mais de manière plus sage.

Oui, cette troisième hypothèse me parle le plus. Mes colères excessives et hystériques tiennent le plus à mon coeur comme les mauvais facteurs de cette catastrophe. Si une chose pareille m'arrive à nouveau plus tard, j'espère comporter plus sagement en gardant le sang froid. Je pense que je sais le faire. Je l'ai constaté dans le conflit avec mes parents. Je n'étais pas aussi bêtement honnête devant eux, comme je l'étais auparavant.

...

Pour toi, même aujourd'hui c'étaient des mots tellement peu importants que tu ne comprends pas pourquoi j'en ai souffert jusqu'à ce point-là...

Imaginons que c'est un cas qui est arrivé à un copain (ou une copine) proche à toi, pour juger plus raisonnablement.

Tu dirais à la copine, "t'inquiète pas, c'est ce que tous les hommes font pour calmer son ex. Attends tranquillement."

Ou tu dirais au copain, "ce que ton ex fait s'écarte de bon sens. Tu n'as pas besoin de t'occuper de ton ex, si elle réagit comme ça."

Ou bien tu conseillerais au copain, "Ta copine actuelle est trop exigente. Elle ne comprend pas de rhétorique dans la société. Eloigne-toi d'elle si elle est aussi immature."   

...

Alors ? Qu'en penses-tu ?