Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
DU COQ À L'ÂNE
8 mai 2008

Le lendemain par Skype

H : je vois ! tu as lu mon message ? P : oui ! H : ça va ?... P : je fais le ménage ; ça m'occupe l'esprit H : tu es triste de ce que je t'ai raconté ? P : tu écris merveilleusement ! H : ça veut dire ? ça ne t'a pas attristé au moins ? P : je ... n'arrive pas m'exprimer ! allez ! il fait beau et la vie est belle ! H : content d'être né sur la Terre, hein ?! P : oui et de connaître une merveilleuse femme H : de même de t'avoir connu, un merveilleux homme du siècle ! P : tu me manqueras toujours H : on se reverra ! P : on ne sait pas H : on ne sait jamais. mais on sait que l'on aime l'autre, quoi qu'il arrive, comme on s'est dit lors de mon départ. P : oui H : on peut toujours faire des choses, faire des projets, ... sauf faire des enfants. Et ce n'est pas grave, je trouve... n'est-ce pas ? P : oui, en fait, je pense souvent à nos enfants qu'on n'aura pas H : tu les aurais aimés ? P : j'y ai terriblement pensé quand j'ai vu le petit Rento (même avec un grand nez : pas grave) H : l'enfant est, d'un côté, l'incarnation de l'amour. Mais mon amour pour toi, et le tien aussi, sont profondément constatés, même sans enfant P : c'était donc toi le grand amour de ma vie !!! H : tu serais triste, ou pas content si l'on ne se voit pas en tant que petits amis, même si tu connais mon amour profond pour toi ? P : tu veux dire si on se rencontre un jour ? H : oui. P : mais je suis quelqu'un de très poli et très réservé qui cache bien ses sentiments, qu'est-ce que vous croyez ! H : mais franchement... P : j'aurai des lunettes noires et je ferai tous mes efforts H : tu penserais que je ne t'aime plus, si je fais des enfants avec un autre ? P : n'aie pas peur, je connais ton amour profond incroyable H : un amour caché ne te suffit pas ? P : je vais survivre ! H : normalement ! tu devrais être archi happy, sans condition, quand tu aimes quelqu'un ! P : mais il faut que de ton côté tu sois très heureuse H : je suis comme toi, mais je suis déjà très heureuse et contente d'aimer et d'être aimé comme nous le sommes chacun. P : qu'est-ce qu'on fait à manger ? j'ai l'idée de pâtes H : pas d'appétit ici, mais c'est à cocher P : mais avec de la crème ! H : si l'on mange, c'est fait, c'est coché, quoi !! P : ah ! H : si tu ris, ça me fait du bien ! P : j'aime ton humour ! (en fait j'aime tout de toi) H : y compris la jalousie ? ...qui n'existait d'ailleurs jamais ! P : qui n'existait jamais, bien sûr H : quant à moi, je ne me sens pas seule, parce que je crois à notre amour. Mais quand je pense à toi, je crains que tu sois seul et triste parce que je ne suis pas là physiquement... espérant que ce n'est pas le cas... parce que tu es moins fort que moi, à mon avis, peut-être ?.... P : pas du tout ! mais j'avais une poussière dans l'oeil ce matin H : poussière de deux mètres carrés ? P : c'est le grand ménage ! j'ai même trouvé ça H : mais !!! tu as jeté mon affiche derrière toi au bureau.... P : oui ! j'ai commencé hier soir à cacher ce qui me faisait mal... mais ça ne marche pas ! c'est enfantin ! H : ça te faisait mal ? parce que c'était écrit "viens à tokyo" ? P : même un bouillon Kub me touche !... non : viens à Paris ! H : ah ? j'ai cru avoir modifié la phrase avant de partir du Paradis P : eh non ! incroyable hein ! H : ce n'était pas encore coché, alors. Bon, finalement, tu as bien joué, parce que "viens à Paris" n'est plus d'actualité ! ... mais tu l'as jeté à la poubelle ? P : non ! H : garde bien les souvenirs ! ça te soutiendra après que la tristesse sera passée ! P : quand même, j'aimerais bien aller un jour à Tokyo H : bien sûr ! P : je ne pourrai sans doute pas te voir, mais j'aimerais quand même H : pourquoi tu ne me verras pas ? P : c'est toi qui m'as fait connaître ce pays exotique, ne ... parce que ta soeur et tes parents m'auront tué avant ! H : non, toshiko ne te tuera pas. P : je vais continuer à apprendre le japonais (au moins jusqu'à la leçon 40) H : quant à mes parents, ma mère m'a commandé de mourir (de me tuer) plutôt que de t'aimer. Elle m'a passé tant de sommnifères.... et c'est Toshiko qui m'a protégée P : je ne te ferai jamais courir ce risque. Tu dois vivre superbement parce que tu es un être magnifique H : c'est une vielle histoire. Ils sont malades. Je ne sais comment ils réagiraient si jamais ils savent que je te revois, ... il y a tant de raisons stupides et incompréhensible pour tuer des gens. A l'époque, je préférais mourir plutôt que jurer de ne plus t'aimer. Parce que je n'aime pas mentir. Mais maintenant, je ne sens pas la nécessité d'être honnête vis à vis de mes parents archaïques P : soyons raisonnables, même si c'est dur. il y a trop d'adversité. Et j'ai vraiment besoin de te savoir heureuse dans cette vie H : de même, chéri. Tu dois être heureux pour moi. P : je suis très content de tout ce que tu as déjà fait avec ta soeur en déménageant et en vous installant bien allez ! je vais cocher les pâtes ! H : et, as-tu envie de te lancer sous le soleil exactement ? P : oui ! .... je dois justement aller à Carrefour ! H : à vélo ? P : masashiku H : mais tu n'étais pas sûr... P : si !! H : le marriage et des enfants, ce n'est pas la seule façon d'aimer. Nous pouvons inventer notre propre façon d'aimer, comme on a déjà un peu commencé P : oui c'est ce qu'on fait. Comme d'habitude on pense la même chose en même temps ! H : je ne regrette rien ! P : c'est vrai que tu es très forte, je reconnais H : la femme est faite plus forte pour supporter la douleur, dirait-on ! P : j'aime les pâtes, mais je t'aime encore plus H : et puis, je me suis beaaaaucoup entraînée contre la douleur au Paradis, aussi P : (beaucoup plus, même) H : mais j'étais super heureuse chez toi... enfin, chez nous, si tu me permets P : oui, je pense toujours "chez nous" ! H : parce que je suis masochiste ! tu n'as pas encore effacé mon nom sur iPorte ? P : si ! H : tu l'as effacé ? P : oui ! H : quand ? P : mais je dois mettre une autre couche. On voit toujours ... et je me demande s'il n'y a pas encore ton nom sur la boîte à lettres ? H : quand tu l'as effacé ? P : il y a plusieurs semaines. J'ai effacé tous les noms d'un coup (sauf le mien). Je me suis même demandé en même temps si je ne devais pas peindre la porte à nouveau (à cause des voleurs). Je suis sans arrêt en train de fermer à clé, même la journée (parano !) H : tu as effacé les noms sur la porte à cause des voleurs ? P : non, les voleurs sont intéressés par mon iPod, pas par les personnes ! H : pourquoi tu as effacé mon nom ?... juste comme ça ?... ou pour une raison plus précise ?... P : par petit désespoir... H : par quel événement ? P : il faut aussi que je range tes vêtements accrochés au mur de notre chambre, tu ne crois pas ? H : comme tu le sens... P : ça me rend sans arrêt nostalgique H : petit désespoir par quel événement ? dis moi... P : quand je regarde, évidemment, je revis le passé H : quand tu regardes mon nom sur la porte, mes vêtements dans la chambre, mes affiches sur les murs, ça te met dans un état négatif ? et tu as besoin de tourner la page et d'avancer ? P : j'ai l'impression de rester fixé sur le passé H : c'est mauvais ? P : chaque signe m'attriste H : ah ?... ce n'est pas bien si ça t'attriste ! P : comme ce petit mini (précieux) dessin que je t'ai montré H : dans ce cas là, contact émail, skype, aussi, ça te bloque pour avancer ? P : c'est différent, puisque c'est le présent vivant, la vie quoi, la vie qui continue H : l'attitude face aux souvenirs n'est pas la même chez chacun. Fais comme tu sens. Je sais que c'est égoïste, mais je suis... choquée que je ne sois plus sur l'iPorte P : alors j'écris à nouveau ! H : fais comme tu sens. Si tu te sens plus à l'aise, et si ça te rend plus heureux, ça m'est mieux aussi. C'est la seule chose que je souhaite : que toi, un artiste sensible, réussisse à bien tourner la page et à avancer vers le mieux ! P : tu me permets de manger les pâtes H : allons à la cuisine ! alors ? tu as remis mon nom sur la porte ? (= signe d'affection) P : quoi !! pas encore !!! Attends un peu ! je suis en train de travailler sur l'expo ADC (encore 2 mails et j'arrête). Je m'y mets juste après ! Hanarceleuse ! H : ce n'est pas vrai, cette appellation... P : maiiiiiiiiiiiiis non ! H : bon. C'est juste pour te dire bonne nuit. On est réconciliés ? P : oyasumi ! eh ! on n'était pas fâchés ! Pas du tout ! H : mais tu t'es débarrassé de mon affiche mignonne... P : il se pourrait que je la remette en changeant le nom de la ville (j'y ai pensé !) H : ahhh !!!! P : mais chutt c'est une surprise ! ne pas répéter ! Je compte sur votre discrétion H : je n'entends rien P : moi non plus H : viens à Tokyo ! P : eh ben eh ben ! on a dit il y a trois secondes que personne ne le répète ! H : oups. Faute de clavier P : tous pourris ces claviers ! Mais n'oublie pas que tu as un gros travail : un petit ami à trouver ! H : oui, mais, on reste amoureux, hein ? C'est promis ? P : n'attends pas la ménopause ! je crains qu'on le reste en effet ! H : meno.... !!! c'est indiscret pour une fille !!! P : euh ! je veux dire n'attends pas tes 60 ans H : non, parce qu'à 60 ans, je suis à nouveau avec toi ! P : ah ben oui, c'est vrai ! H : à condition que tu sois encore capable de faire du vélo à cette époque ! P : mais j'aurai 93 ans ! pas de problème... avec les 2 petites roues en plus pour tenir en équilibre ! H : tu auras encore 10 ans de vie P : euh j'avais prévu jusqu'à 96 seulement ! H : mais au Japon, il y a une femme qui a 103 ans P : c'est une femme ! la testostérone réduit la longueur de la vie ! H : même jusqu'à 96 ans, tu auras à peu près 2 ans et demie de vie, ce qui est archi suffisant pour épanouir l'amour. C'est constaté par Pierotic & Hanamour P : 15 points ! mais il faut que je me masturbe beaucoup d'ici là pour ne pas attraper de cancer de la prostate ! seuls les hommes qui font l'amour plusieurs fois par semaine ne craignent rien ! H : oh ! là je te rejoins à partir de 92 ans ! En attendant, tu peux trouver une copine aussi. Mais promets de la quitter à 92 ans ! P : une seule pendant 30 ans ? Il vaudrait mieux beaucoup et pas longtemps ! Une chaque été, quittée à l'automne ! H : ah ! c'est vrai pour toi ! De plus, tu as toujours MOI dans ton coeur ! P : masashicul H : de même ! P : dors bien ! H : j'ai hâte d'avoir 60 ans ! H : mais on se retrouvera sans doute prochainement ! P : par Skype ! H : non ! quelque part sur la Terre, sur place ! P : c'est un grand souhait ! (peut-être à Victoria : j'y réfléchirai sur place) H : oui, tu me feras un rapport après ta première visite ! P : hai
Publicité
Commentaires
DU COQ À L'ÂNE
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité