26 août 2007
Menthon
Eh bien moi je suis parti à Menthon. Mais il n'y avait aucune raison grave. C'est simplement que jeme suis décidé brutalment, par crainte de ne pas partir (les championnats du monde étaient un bon prétexte pour rester devant la télé, alors que le temps est plendide en ce moment ; cela aurait été dommag !).
J'aavis trois projets : faire la tombe, tondre le gazon et tailler les haies, et nettoyer la voiture, totalement sali par le passage à la carrière de Gréy-sur-Aix. On aurait dit que j'avais fait le rallye Paris-Dakar avec ma Twingo.
J'ai donc parfaitement accompli mon programme.
Voilà déjà la tombe (il me reste à peindre les pierres en doré et à faire réaliser les armoiries de mon père pour les mettre sur la plaque).
Qu'est-ce que tu en penses ? (ça été un dur travail de presque 2h sous le soleil pour décaper et laver les bordures qui étaient pleines de lichens, puis pour enlever les gros graviesr moches et les remplacer par mon gravier fin, avec un petit seau, car le chargement qui était dans la voiture était imposssible à soulever ; j'ai fait une dizaines de petits voyages pour tout vider).
Et en plus, j'ai vu la finale du 100 m et surtout, j'ai été invité à déjeuner par la propriétaire de cette belle maison en bois qui est 100 m plus haut, pas loin du camping. Elle est venue me demander le prix de la maison, et tout en parlant, je suis monté à sa maison, puis elle m'a fait à manger avec sa petite Louise : quiche, crudités à la mozzarella et tarte de framboises de son jardin.
Ça me fait bien rire parce que je n'avais absolument rien apporté à manger et je n'avais pas trop envie des restes du beau-frère. Donc c'était mon jour de chance !
Cette dame doit vendre sa maison, parce que son mari l'a quittée et qu'ils divorcent. Or la maison vaut deux fois le prix de la nôtre et aucun ne peut racheter la part de l'autre, évidemment. Et elle veut rester à Menthon avec ses deux filles. Donc elle cherche une autre maison plus modeste.
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