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DU COQ À L'ÂNE
17 octobre 2007

Exprimer aussi

"Quand tu as dit sur Skype "je ne fais que ça ! (: t'occuper de Nicole)", j'ai été profondément choquée". - Tu ne dois pas être choquée. Je me débrouille et ce n'est pas toi qui dois ou peux fixer mes limites, mais moi seul. "tu te consacres à fond" - oui, c'est ma manière de faire et une partie de ma personnalité. J'aime le travail bien fait par goût peronnel. Peu importe que ce soit pour moi ou pour quelqu'un d'autre, la plupart du temps. Ceux qui en bénéficient ont juste de la chance, mais c'est quand même moi qui décide de faire et de bien faire. Tu ne peux pas m'enlever cette latitude et ce plaisir. "c'est un travail qui abîme tes mains, qui fatigue tes reins" - tu as raison de m'inciter à mettre des gants, mais tu ne peux pas m'empêcher de faire des travaux manuels. Je ne les méprise pas. "Et je n'aime pas que tu te consacres aux autres... Ce n'est sûrement pas mon goût" - là, nous ne sommes pas du tout d'accord. Ce que je fais pour d'autres, je ne te le prends pas. Il y a sans doute des racines très profondes à mon besoin de faire des choses généreusement et avec soin pour d'autres. Sans aller jusqu'à dire que l'espèce humaine a besoin d'entr'aide d'une manière générale, ou que je dois rendre tout autour de moi une partie de l'amour que j'ai reçu à la naissance, je dirais simplement que ça me fait du bien de faire du bien. Ce n'est pas religieux ni moral. C'est peut-être une compensation à ma part d'homme naturellement égoiste. En tous cas, je serais très frustré de ne pas faire à ma guise dans ce domaine. Et je me sens très mal depuis que tu m'as écrit clairement ton antipathie pour mes actes bénévoles. Je vois que j'en fais plein : tout le service de syndic avec ce que ça comporte de choses pénibles et énervantes dans le détail ; ce que je fais pour les étudiants que j'héberge ; ce que je fais pour des gens qui sont par hasard sur ma route comme Nicole ; ce que je fais même dans mon travail (en ce moment j'essaye de favoriser un contact entre le créateur des caroussels à vélos et une petite entreprise de jeunes que j'ai rencontrée une fois dans un congrès), ce que je fais pour la profeseur de japonais sans reconnaissance, ce que je vais faire pour recevoir les parents de Stéphanie et Marianne la Hollandaise, ou pour des cousins de BHL aient un bon séjour à Menthon pour la Toussaint, et bien sûr ce que je fais pour BHL en général. Tout ça m'est indispensable. Ce sont des choix, même si cela apparaît parfois ou souvent comme des improvisations sous la pression des circonstances. Bon.... tu as voulu que je m'exprime. Je naime le faire. Jai l'impression de te reprocher quelque chose. Je préfère tout avaler comme tu l'as remarqué. Mais d'un autre côté, je suis malheureux de m'isoler, de ne plus rire avec toi. Je perds une partie de mon goût de vivre. Je n'arrive plus à me concentrer pour travailler. Je commence à faire la gueule aux gens de mon entourage. Bref, j'ai besoin de notre harmonie pour être heureux et redonner un peu de ce bonheur aux autres. Justement...
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