Catastrophe !

J'avais commencé un article très sérieux sur le passage à l'autonomie vis-à-vis des parents et je l'ai perdu en faisant des recherches sur internet par dessus, sans publier ce que j'avais déjà écrit ! Je suis terriblement déçu parce que j'evais beaucoup réfléchi et j'ai tout oublié, bien sûr ! Tant pis ! je sais que tu fais pour le mieux avec ta maman, qui confond une peu les bons sentiments et la bonne attitude. Ce n'est pas du tout facile pour toi. (Dans nos sociétés où les femmes sont éduquées et émancipées, le rôle des parents consiste à accompagner les enfants vers l'autonomie en leur donnant les structures pour être responsables d'eux-mêmes, de leus choix et de leurs décisions. Il ne s'agit en aucun cas de les maintenir sous tutelle et de décider à leur place alors qu'ils sont déjà adultes. Nous n'appartenons pas, ou plus, aux sociétés où la jeune femme est maintenue dans l'ignorance et forcée au mariage, et où les parents, au nom des valeurs communes, contrôlent son pouvoir de reproduction (choix du conjoint, non pour des raisons affectives, mais pour la préservation des biens familiaux et le maintien des valeurs qui structurent ladite société). Ce contrôle était souvent féroce et assorti de sanctions terribles, pouvant aller jusqu'à la mort. Les traces de ce système perdurent néanmoins parfois chez nous, ne serait-ce qu'à l'état symbolique. On ne lapide pas une femme adultère ou une jeune fille qui sort avec un "étranger", mais des parents, peuvent, pour diverses raisons (classe sociale inacceptable, hétérogénéité culturelle ou religieuse, différences variées - dont l'âge) tenter de contrarier la liberté de choix de leur "enfant". On comprend que c'est parfois dur pour eux d'accepter totalement le principe de liberté, y compris la liberté de faire des "erreurs". C'est pourtant, paradoxalement, la bonne manière de maintenir le lien familial.)