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DU COQ À L'ÂNE
4 avril 2007

mail ; élan de vie

Voilà ce que j'ai retrouvé concernant notre discussion au moment du café : (toi) > > ... comme j'ai dit, je suis en phase d'"élan". > (moi) > Reste comme ça pendant quelques mois ! Pour conserver cet élan, je te > proposerai des activités physiques que tu détestes, mais qui sont > excellentes pour le moral (en tous cas plus efficaces à long terme > que le vin et le shopping !). > (toi) Quelques mois ? Il s'agit de trois mois avant la date d'expiration de ma carte de séjour ? Puis automatiquement notre relation vient aussi à expiration ? Je m'engage pas tout de suite, mais je ne vois pas non plus la séparation aussi décidément. Je dirais que, pour l'avenir, . Et toi ? (toi) Hé ! mais ! tu ne réponds pas à ma question sur la date d'expiration ?! (moi) Comme toi : je ne m'engage pas tout de suite ! mais tu ne me dis pas ce qu'il faut faire par rapport aux urgences administratives : etc... Pour te répondre, j'avais repris exactement ta phrase qui venait après deux interrogations correspondant bien à la situation. Tu avais ajouté qu'en ce qui te concerne "on ne sait pas. Tout est possible". Moi, je n'ai rien ajouté. Dans ton esprit, "on ne sait pas" voulait dire dire que vivre encore 3 mois ensemble pouvait me faire changer d'idée sur la possibilité d'un plus long avenir commun. Dans mon esprit "on ne sait pas" voulait dire que sauf événement imprévisible, les réponses à tes deux interrogations étaient positives et que je restais sur une séparation à court terme. Je suis assez dévasté de constater que tu considères que je t'ai trompé, que j'ai recherché un quelconque intérêt personnel en t'aidant à transporter tes affaires à Chambéry. Souviens-toi qu'on a dit beaucoup de choses après la colère que tu avais eue à propos de mon séjour de travaux de Reichsfeld ("est-ce que tu DOIS aller en Alsace alors qu'on n'a plus que 3 mois à vivre ensemble avant l'expiration de ma carte de séjour" etc) et de mon déplacement à Paris pour t'aider à porter tes valises (tu croyais que parce que j'avais accepté une étudiant à la maison, cela voulait dire que j'avais décidé de ne plus aller à Paris). Tu étais tellement furieuse que tu as parlé de rester à Paris et tu as proposé que je t'envoie tes bagages ; puis on évoqué la possibilité que tu viennes pendant avril pour rassembler personnellement tes affaires et reprendre une location à Paris en mai et juin. Après ça, ta colère est tombée et tu as dit le lendemain que tu étais "en phase d'élan" (suite ci-dessus). Pourquoi n'y a-t-il guère de chances que je change d'avis ? Parce que nos personnalités sont trop différentes et trop facilement antagoniques. La conversation de midi en est encore une illustration. Bien sûr, cela n'enlève rien à toutes les qualités que je te connais (et je suis sûr que ce que ce tu dis de moi quand tu deviens colérique - moins de sentiments d'amour qu'un éléphant, ou pire ! - ne correspond pas à ton jugement serein). Mais chaque fois que j'imagine une vie plus longue avec toi, les moments de conflits surgissent dans mon esprit . Je perds alors tout enthousiasme et je deviens vide, avec la peur au ventre. Je ne veux pas d'une fin de vie ponctuée de ces processus infernaux qui me terrorisent et me ramènent aux plus mauvais souvenirs de mon enfance. Qui peut m'en blâmer ? Il est vrai (ou "c'est vrai"...) que j'ai souvent rêvé d'avenir, souvent tenté de minimiser ces problèmes d'incompatibilité d'humeurs. Mais la réalité s'impose chaque fois avec davantage de force. Je sais tout ce que tu as mis dans notre relation. Je sais toute la souffrance que représente pour toi le deuil de cette relation. Mais tu es jeune et pleine des énergies du début de la vie (tu ne sais pas ce que c'est que vieillir ; tu vois seulement le côté esthétique des cheveux blancs !). Je vois avec quelle vitesse tu es capable de changer de projets, d'en imaginer sans cesse de nouveaux. L'élan de la vie est de ton côté, plus du mien. Je dois peu à peu m'occuper de la famille, comme tu m'y as encouragé (je t'en suis profondément reconnaissant malgré toute la difficulté que je ressens à m'impliquer profondément). Je vois que les choses ne sont pas être si simple après la mort de ma mère. Ça va être long et compliqué. Quand de nouveaux équilibres seront en place, un grand morceau de vie sera passé pour moi.... (je vais te chercher à l'Ifalpes)
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