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DU COQ À L'ÂNE
8 novembre 2007

Comment comprendre ton intention

Je ne sais pas si j'ai correctement compris ton intention à propos de notre avenir. Ce n'est pas à décider subitement un jour à l'autre, mais j'y pense perpétuellement, et ça me fait mal d'être suspendue ni un côté ni l'autre (: se séparer ou continuer à espérer)...

En relisant tranquillement nos échanges de texte de ces derniers jours, je reconais que toi, après avoir réfléchi les biens et les maux de deux modes de vie, tu as conclu, avec souffrance de la gorge, que la séparation serait moins difficile à effectuer que de tenter de vivre à deux. J'ai traduit cette phrase comme tu préfères la vie solitaire en Savoie qu'une vie à deux qui t'amène probablement tant de difficultés. Tu parlais de toutes les façons possibles de séparation, mais tu ne cites pas une possibilité de la vie commune. Je t'ai donc demandé si tu as déjà solidement décidé la séparation et qu'il ne nous restait que la question de "comment l'effectuer". Tu m'as alors répondu que non, ce n'était qu'une hypothèse. Mais je préfère penser que tu n'as plus, sinon guère, d'espoir sur notre vie cojugale, étant donné tes derniers mots.

Dans ce cas-là, moi-aussi, je devrais me lancer vers séparation, tant pour toi que pour moi. Parce que, je crains que ce soit souffrant pour toi de m'entendre dire "je ne veux pas me séparer de toi" et que je tente sans cesse de te retrouver sur Skype. Si la séparation est là en tout cas dans certain moment, il vaudrait mieux de tenter de nous faire habituer à une vie sans l'autre. Et c'est peut-être pour ça tu n'es pas explicite de ton affection ces derniers jours. Ou c'est peut-être que tu n'étais pas dans le mode d'amour...

Ton raisonnement est tout à fait vrai : une vie à Chambéry en tant qu'esclave de clinique me serait triste. une vie à Tokyo sans montagne ne te serait pas rigolo, voir déprimante. une vie conjugale mais séparée en France et au Japon serait frustrante. Et dans tous les cas, je devrai passer une catastrophe familiale...

En admettant tout ça, j'ai encore du mal à me convaincre que c'est mieux que nous nous séparions. Qui sait que tu n'aimerais pas le Japon, bien qu'il y a beaucoup de français qui l'aiment et qui y vivent. Si tu n'aimes pas le Japon après l'essai, pourquoi pas que je fais médecin de travail en France (ou à Genève). Ce métier m'est a priori moins intéressant que mon métier actuel, mais je pense qu'en tout cas, dès que j'aie une famille et un enfant, ma priorié de vie sera la famille, et je mettrai moins de temps et d'effort pour le travail. Dans ce cas la, le gynécologue et le médecin de travail me serait quasi égal.

Je pense aussi que, que nous sommes déclinés vers séparation, c'est parce que nous sommes tristes et frustrés de la vie séparée. Moi j'étais tout de suite comblée d'amour quand je t'ai retrouvé par vidéo skype l'autre jour. (Quand j'écris ce type de chose-là, je crains que ça te fasse hésiter de m'avouer ton vrai souhait de séparation...  Même si je te semble triste, n'hésite pas de me dire franchement ton souhait de séparation ou de d'autres.) Enfin, ce que je veux dire, c'est que, malgré tout, si tu décides la séparation, je m'y lancerais aussi, avec des maux de gorge comme toi, en souhaitant ta vie tranquille en Savoie.

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