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(paroles de Hanamour, archivées ici par Pierotic) "Pour ta famille, je t'ai déjà dit que je ne te reprochais rien. Encore une fois, tout le monde est d'accord que tu fais un bon chemin concernant ta famille. Tu n'as pas du tout besoin de te justifier. J'en suis archi consciente. Je ne sais pas si tu as compris ce que j'ai voulu dire : en tant que femme, je ne peux (veux) pas partager un homme avec une autre famille. C'est une sensation naturelle d'auto-protection. Si tu fais un pas ou des efforts pour certaines choses quelles qu'elles soient, y compris concernant ta famille, j'aurais aimé de le faire ensemble. Devant moi, tu retiens mon "conseil" ou mes pensées, mais devant ta famille, tu es un homme solitaire, qui est pleinement disponible pour elle, et non pas un homme qui dit "Hanako et moi pensons telle et telle chose, et bla bla". C'est peut-être mieux pour ta famille, mais pour moi, je ne peux m'empêcher de penser que sur ce point-ci, nous ne sommes pas ensemble, mais que tu vas tout seul vers ta famille, en ignorant mon existance devant elle". "Je ne sais pas si je m'explique bien. Par exemple, en général, quand on se marie, on fabrique une autre famille que celle à laquelle on appartenait auparavant : la famille des parents dans la plupart des cas. L'ancienne famille demeure toujours importante pour chacun, mais chancun respecte plus prestigieusement la nouvelle famille du couple. J'ai souhaité la même chose pour notre couple. Mais en fin de compte, en ce qui concerne ton ancienne famille avec Bernadette, notre couple ne peut pas être prestigieuse, étant donné vos filles dont tu es éternellement et totalement responsable. C'est ce dont je viens de me rendre compte. Avant j'ai cru que nous faisions des pas ensemble vers ta famille pour plus de confort pour toi, pour plus d'harmonie autour de "nous". Quant à ma famille, je l'ai quittée puisqu'ils n'acceptaient pas ce "nous". Mais là, il faut que je renonce à ce rêve immature. Nous ne pouvons pas être "nous" devant tes problèmes familiaux. Encore une fois, aucun reproche envers toi : tu fais un chemin correct". "Mais en écrivant ça, je me rends compte que j'avais tort d'avoir ressenti de la jalousie pour ta famille. Puisque, même en couple, on ne fait pas tout ensemble, et que pour ta famille, je ne suis pas contre tes efforts. Sans réfléchir, j'étais franchement triste de l'absence de l'existence du "nous", mais là, je pense que c'étais mon immaturité".