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DU COQ À L'ÂNE
18 février 2007

Emotion

P1030127 J'ai photographié et rephotografié la rose que Pierre m'a offerte. En couleur, en noir et blanc, avec sa sœur ainée de l'année 2006, etc. etc. Pour moi, photographier c'est mettre dans le souvenir. Je photographie quand je sens le moment précieux. Je photographie parce que je ne veux pas les oublier au fils des années qui passent. Pour Pierre, c'est sûrement autre chose. Il photographie parce que ces pannaux sont utils pour son travail de balisage. Il aurait eu quand même une époque où il a photographié des choses pour le plaisir, pour le souvenir. Mais aujourd'hui, avec moi, il n'a plus de cette passion. Passion, élan, envie de donner, ... c'est ce qu'il ne possede plus. Bien sûr que c'est triste. Pourtant je vois que c'est normal qu'il ne nourrisse aucun envie avec moi, car je ne suis pas quelqu'un qui lui donnais le confort. Je lui ai imposé mon envie d'amour, tout capricieusement. Je ne lui donnais pas de confort, ni assurance, ni sérénité. Je sais le faire. Je le faisais. Mais avec Pierre, rien n'est parfait. On a mal démarré ; on a vécu un début d'une histoire d'amour le plus noir et le plus douleureusement possible. A à la limite, on n'était même pas sûr si l'autre était un(e) cher(e) ou un ennemi qui fait mal l'autre à n'importe quel moment. Certe, c'était une époque la plus désespérée dans ma vie. Jour après jour, je me suis réveillée pour découvrir un point supplémentaire qu'il me "méprisait" et "humiliait", à son insu. Pourquoi, malgré tout ça, j'ai restais chez lui ? Je me suis posé cette question quelque fois, mais je n'ai toujours pas de réponse. Je suggère que c'est justement parce qu'il m'a entraîné dans sa "double" vie, en tout affirmant son amour excéptionnnel à moi, et en même temps ses emotions spéciales à une autre femme, l'envie m'a prise de connaître la vérité. Il ne voulait bien sûr pas me laisser voir son affection vers son ex-copine, mais malheureusement je me suis croisée aux traces, des preuves d'amour de lui à elle, qui demeurait encore en 2005, tout en métamorphosant en autre style d'amour qu'avant. Et ça ma faisait térriblement mal. Mais si je me suis convaincu qu'il va son bonhomme de chemin, je ne supportais pas qu'il me fasse des choses infidèles. Je crois aujourd'hui qu'il a décorait une histoire d'amour de façon esthétique pour elle, pour qu'elle puisse démarrer sa propre vie, avec beaucoup de bonne volonté, et sans aucun sacrifice. C'était une service gratuite, comme il décrit. Mais moi, pour ma part, j'avais du mal à croire à ce que il me montrait, son amour vers moi. Si, j'y ai cru. Et pourtant mon raisonnement m'a toujours convaincu qu'il ne fallait pas se noyer dans un faux amour, qu'il faut pas viser la vérité. Pierre m'a dit des fois que je devais croire ce qu'il me montre. Mais ce dernier ne me convenait pas. Je ne préférais pas croire à un amour qui n'existait pas, plutôt que savoir la vérité. Tout est mal démarré, de manière aussi térrible et ineffaçable. Trop de douleur, trop de trauma. Cette nuit, j'ai encore passé un moment pénible. " Est-ce qu'il a vraiment changé comme je vois aujourd'hui ? Faut-il y croire, ou faut-il se méfier ? Puis-je y croire tout bêtement malgré tout ce qui s'est passé de façon aussi répétive ? Non, c'est imbécile. Il faut se méfier jusqu'à ce que je obtienne certaines preuves favorables." Je sais maintenant, après une centaine de nuits insomniaques, qu'une fois que cette idée torturante me prend, je ne peux jamais m'endormir. J'ai donc avalé un somnifère, et j'ai pu avoir un sommeil. Le lendemain, je me sentais toujours mal, encore plus mal qu'avant, car même après un mois et demi de moment plutôt tranquille, moi, je me suis toujours enfermée dans ce cercle noir. Je me suis apperçu que je saigne encore de cette ancienne blessure. Mais bon, ce n'est pas grave. Ce n'est qu'un début. J'ose dire que c'est enfin le début d'un châpitre plus optimiste. C'est probablement ça surlequel je dois compter aujourd'hui. Je ne sais pas où je vais, où nous allons. Cette nuit, j'ai su que je saigne encore tout crument. Mais probablement beaucoup moins qu'avant. Je crois plus à Pierre, à son fidélité. Pierre, pardon pour ce manque de confiance en toi. Mais sache que j'ai peur. Je suis grièvement traumatisée. Mais je crois ce qu'on dit ; il n'y a pas de blessure qui ne se guérit pas. Et je veux croire aussi que je suis suffisamment forte pour surmonter tout ça. Tu ne contradirais pas que j'étais pendant un an et demi forte et courageuse. Peut-être que je suis fatiguée en ce moment. Laisse-moi me reposer. Je récupérerai la force. Et recommencerai à t'aimer fortement comme avant.
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